En effet, il ne suffit pas de poser un flux; il faut bien souvent activer la partie ads. S’ajoutent alors aux commissions des ventes les frais publicitaires.

Si on veut comparer des choses comparables, entre Google et Amazon, on constate bien souvent un avantage à Google en termes de CPC mais un large avantage à Amazon en termes de taux de transformation. Du coup, on peut obtenir des COS publicitaires équivalents voire meilleurs, voire bien meilleurs sur Amazon que sur son propre site.

Mais si on intègre les commissions sur vente, il devient difficile d’atteindre une rentabilité identique entre la marketplace leader en France et l’achat de trafic vers son propre site.

Deux choses sont donc à considérer pour prendre une bonne décision :

1. Utiliser les plateformes pour leurs avantages

Il ne s’agit pas en effet de faire des ads pour tout le catalogue sur Amazon (tout comme sur Google Shopping d’ailleurs). Certains produits sont plus rentables sur son propre site, d’autres le seront plus sur Amazon en format fulfillment by Amazon. Par ailleurs, la gestion du pricing peut être différente entre les plateformes en fonction de la concurrence (fight for Buy Box).

Le COS global (intégrant le marketing et les commissions sur ventes) peut donc converger entre les deux solutions.

2. Bien intégrer les avantages de la diversification

Positionner tout ou partie de sa gamme sur les marketplace ne répond pas seulement à un objectif de croissance. D’autres avantages stratégiques sont à prendre en considération : 

  • Réduire sa dépendance à un seul écosystème ou l’arrivée d’un nouveau concurrent peut tout bouleverser.
  • Rester au contact des places de marché et d’Amazon en particulier dont la croissance annuelle est insolente et bien plus forte que l’e-commerce en général.
  • Bonifier les performances de ses investissements sur Google : nous remarquons en effet que la multiplication des points de contact améliore les performances de chaque levier.

En conclusion : ne pas juger de la rentabilité d’un levier sans regarder la big picture et trouver le savant dosage en marketing opérationnel pour prendre le meilleur des deux mondes.

N’hésitez pas à me contacter pour poursuivre l’échange.

Jerome Keloghlanian, Fondateur Ikom – Labelium Group

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